Ces pluies sont bénéfiques pour l’agriculture notamment pour l’arboriculture, la céréaliculture et pour la recharge de la nappe phréatique
Après plusieurs mois de sécheresse prolongée qui a engendré un déficit hydrique énorme, d’importantes quantités de pluie sont tombées les 19 et 20 mars sur la plupart des délégations du gouvernorat de Kairouan et ont fait renaître l’espoir auprès des agriculteurs et des éleveurs. Les quantités de ces précipitations varient de 35 à 143 mm à Oueslatia.
Durant ces deux journées scintillantes, la terre très mouillée est devenue parfumée avec ses odeurs et ses chants secrets. Et le soir, les rues gorgées d’eau, étaient silencieuses et semblaient échapper au temps.
On avait l’impression de contempler un décor fantastique. Néanmoins, beaucoup de quartiers ont été envahis par les eaux à cause d’une infrastructure défaillante. Par ailleurs, les agents de la protection civile ont dû intervenir dans plusieurs quartiers de Oueslatia, d’El Ala et de Haffouz dont les maisons ont été envahies par les eaux.
Par ailleurs, les fortes précipitations ont causé des crues de plusieurs oueds dont Marguelil, Ghriba et Mezyane.
En outre plusieurs routes ont été coupées notamment au niveau des délégations concernées par de fortes précipitations, à savoir Et Ala (131 mm), Haffouz (122 mm), Chebika (103 mm), Nasrallah (102 mm) et Oueslatia (143 mm). Et à cause des routes trop glissantes, un bus venant de Tozeur et se dirigeant à Tunis est tombé dans un ravin au niveau de la localité d’El Metbassta (Kairouan-Nord) sans causer de victimes ni dégâts hormis des vitres brisées. Et on a dû permettre aux voyageurs de continuer leur voyage.
Il va sans dire que ces pluies sont bénéfiques pour l’agriculture notamment pour l’arboriculture, la céréaliculture et pour la recharge de la nappe phréatique d’où la joie des agriculteurs qui estiment également que cette manne céleste va favoriser la pousse de la végétation et va contribuer à l’amélioration des parcours et des prairies.
Image par Thomas B. de Pixabay